L’astrologie est une science complexe, dont les racines historiques remontent aux origines de l’humanité. Ce faisant, sachez qu’il existe de multiples manières de pratiquer l’art de la divination, en fonction du lieu où vous vous trouvez dans le monde.

Au travers de cette publication, vous allez pouvoir entrer en relation spirituelle avec un certain nombre de cultures et de civilisations, qui sont parvenues à perfectionner leur art au fil des siècles.

Quelques mots sur l’astrologie occidentale

 

Le terme « astrologie » est la conjonction de deux mots qui nous viennent du grec : astro qui veut dire étoile et logos, qui veut dire discours. L’astrologie serait donc, à l’origine, le discours des étoiles.

Plus précisément, elle renvoie à l’art ou la pratique qui a la responsabilité d’étudier l’influence des planètes et de leurs mouvements sur les « caractères humains », ainsi que leur destinée. Cependant, l’astrologie occidentale semble vouloir se conformer dès le début à l’étude des planètes du système solaire pour déterminer les « signes ».

On retrouve ainsi les premières traces de l’astrologie occidentale chez les grecs, héritiers des sciences des astres de la civilisation mésopotamienne et égyptienne. A cette époque de l’antiquité, le Soleil est très présent et dispose d’un pouvoir symbolique puissant. Il est celui par lequel notre calendrier grégorien se fait jour.

C’est ainsi qu’émerge l’idée-même de zodiaque, aux alentours de 500 ans avant notre ère. Le zodiaque était envisagé alors comme une sphère imaginaire enveloppant la terre, et suivant la trajectoire du soleil à travers les constellations, le tout sur une année complète. Le zodiaque, terme issu du grec Zodion renvoie à l’idée d’une « petite figure animale ». Par extension et sur le strict plan étymologique, zodiaque est la conjonction du grec « zôè » qui signifie vie et de « diakos » qui signifie « roue ».

Par la suite, et dès le XVe siècle, on enseigne l’astrologie officiellement dans les universités. On constate même la résurgence de certains débats autour de l’astrologie, l’alchimie et même la magie dans le traitement des maladies. On peut dire que le siècle suivant est réellement celui qui a permis la démocratisation de l’astrologie : de nombreux individus pratiquent leur art et en vivent, souvent au service d’un employeur.

Avec les bouleversements de la fin du XVIIIe siècle et les révolutions qui en découlent, les concepts liés à l’astrologie évoluent et tendent à se recentrer sur l’individu. Au début du XXe siècle, le zodiaque et les Cycles des planètes devient un véritable outil au service d’une réflexion plus profonde sur la connaissance que nous avons de nous-même. Même si cette discipline est aujourd’hui déconsidérée, elle continue d’offrir au public une manière différente de percevoir les énergies, et d’entrevoir certaines destinées.

L’astrologie égyptienne

 

L’Egypte antique est très certainement l’une de ces civilisations primordiales qui nous a donné une vision flamboyante de la voyance et de la spiritualité. Très tôt, les anciens égyptiens regardaient le ciel, et y voyaient « l’influence des étoiles sur le cours des affaires humaines ».

Ainsi, bien avant l’apparition de l’écriture, ils tentèrent de transposer la voute céleste à leur art de vivre, comme peut en témoigner la disposition des temples et des tombeaux. Il semble que les égyptiens de cette époque croyaient en l’existence d’un destin inéluctable bien que la recherche du destin ne concernait alors que les individus les plus fortunés.

Ici, toute la science astrologique repose sur le jour de naissance d’un individu : celui-ci est systématiquement apparenté à un dieu ou une déesse, à l’apparence mi-humaine, mi-animale et doté de pouvoirs magiques spécifiques. Ces divinités associées à des signes antiques étaient ainsi au nombre de douze. Parmi-eux, on retrouve notamment :

–                 Le Dieu Hapy ou « Dieu du Nil » qui gouverne le destin des plus grandes sensibilités et intelligences.

–                 Le Dieu Thot ou Seigneur du temps, est au service de ceux qui cherchent à repousser leurs limites, bien souvent au service d’autrui.

–                 Le Dieu faucon Horus, au service des individus les plus courageux et des esprits conquérants, entièrement tournés vers la justice.

–                 La Déesse guerrière Sekhmet, qui gouverne le destin de ceux qui font preuve d’une certaine droiture morale. Sekhmet vous aime pour votre obsession de l’ordre, et votre inclination à la une certaine forme de spiritualité. Attention toutefois aux éternels insatisfaits !

–                 Le Dieu Geb est celui qui veille sur les gardiens de la tradition, et est symbole de royauté. De nature solitaire, vous disposez tout de même d’une personnalité attachante et vous évitez de vous disperser dans ce que vous entreprenez.

–                 La Déesse Bastet est plutôt discrète, et protège avant tout ceux qui recherchent l’harmonie dans les rapports humains. Bastet est également la protectrice des femmes et des enfants.

Ainsi, contrairement à l’astrologie occidentale, l’astrologie égyptienne se focalise davantage sur les motivations relatives à chaque individu, ainsi qu’à sa personnalité naturelle.

L’astrologie chinoise

 

La science astrologique chinoise est vieille de plusieurs milliers d’années, et fonde son expertise sur des notions astronomiques et religieuses traditionnelles. En effet, qui n’a jamais entendu parler du fameux calendrier chinois, et de ses fameux signes astrologiques qui renvoient à des animaux emblématiques du folklore ?

Cette « nomenclature » aura d’ailleurs fait l’objet d’une adoption de la part de plusieurs pays d’Asie, dans le courant du XXe siècle. Chacun de ces douze signes ou « Shengxiao » disposent d’une réputation qui va d’ailleurs bien au-delà des frontières du continent asiatique !

Aujourd’hui, nombreux sont ceux dans le monde qui recherchent leur signe à travers l’astrologie chinoise ! Les douze signes de l’horoscope chinois ont une telle importance dans la culture locale qu’on leur attribue un certain pouvoir sur la vie personnelle des individus. Ainsi, personne n’ose entreprendre quelque projet que ce soit sans consulter l’un de ces signes porteurs de chance.

On estime que le premier calendrier astrologique chinois est apparu sous le règne de l’Empereur Huang Di, durant le IIIe millénaire avant notre ère. Durant cette période, les astrologues qui fréquentaient la cour impériale étaient les seuls à pouvoir pratiquer de plein droit l’étude des étoiles. Une raison qui peut s’expliquer par la crainte des empereurs chinois de voir leurs adversaires utiliser ce savoir afin de les renverser. Selon la tradition, l’astrologie de l’époque était codifiée par l’Empereur en personne, selon un nombre spécifique de 111 étoiles.

Certaines de ces étoiles sont en réalité des planètes, d’autres représentent des points fictifs et d’autres encore symbolisent des créatures célestes ou de simples légendes. Le rat, par exemple, est considéré comme un animal « porteur de chance » et synonyme de richesse.

Le calendrier chinois figure ainsi ces douze animaux qui sont autant de « totems », choisis par Bouddha en personne pour gouverner une année. On a l’habitude de les appeler dans leur ordre d’arrivée. Ainsi, on commence généralement par le rat (l’animal le plus rapide et malin), le buffle, le lièvre, le chat (ou le tigre), le dragon, le serpent, le cheval, la chèvre, le mouton, le singe, le coq, le chien puis le cochon en dernier lieu.

Ainsi, on remarquera une différence notable mais toute simple entre l’astrologie occidentale et chinoise : l’une se focalise essentiellement sur l’astre solaire, quand l’autre s’intéresse davantage au cycle lunaire. Ce qui a pour conséquence que le calendrier chinois n’a jamais de date « arrêtée », le nouvel an débutant au moment de la deuxième nouvelle lune qui suit le solstice d’hiver. Pour le reste, on remarque effectivement que les deux sciences astrologiques basent leur expertise sur douze signes astrologiques.

L’astrologie tibétaine

 

Le Tibet est très certainement l’un des pays les plus intéressants à observer sur le plan de la spiritualité, et pour cause : loin d’être une nation refermée sur elle-même, elle est au contraire traversée par de multiples courants, notamment en provenance de l’Inde et de la Chine. Deux pays qui ont su développer un rapport très différent à l’astrologie.

Ainsi, l’astrologie indienne est fondée en grande partie sur la science astrologique chaldéenne, et associe étroitement l’astronomie et l’astrologie. En ce sens, on peut dire sans se risquer qu’elle s’apparente à ce que nous connaissons de la pratique de l’astrologie en Occident. Quant à l’astrologie chinoise, elle fait davantage de place à des rythmes et cycles imaginaires, faisant la part belle à des techniques divinatoires magiques.

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Le Tibet, à la rencontre entre ces deux mondes contradictoires mais parfaitement complémentaires, a beaucoup à offrir. En d’autres termes, on peut dire que l’astrologie tibétaine est un savant mélange entre l’astrologie chinoise et le karma.

L’astrologie tibétaine fonde sa science principalement sur les énergies, et cherche systématiquement à établir des relations entre l’humaine et son environnement naturel. On distingue ainsi 5 éléments essentiels qui fondent la spiritualité tibétaine : le Bois (symbole de vitalité), le Feu (qui représente la joie de vivre), la Terre (symbole de sagesse), le Métal ou le fer et l’Eau (élément naturel constitutif du calme, de l’écoute et de la patience).

Comme pour l’astrologie chinoise, la science astrologique tibétaine se compose de 12 signes faisant référence à un animal. Grâce à votre seule année de naissance, vous pourrez ainsi découvrir le signe astrologique tibétain qui vous correspond, et obtenir de précieux renseignement sur votre destinée.

L’astrologie hindoue

 

L’astrologie hindoue est née de la rencontre entre deux civilisations : la civilisation grecque avec son système astrologique particulier et l’Inde antique ou « science védique ». Cette dernière discipline issue du terme sanscrit Véda signifie « connaissance ». Ainsi, le peuple hindou est intimement convaincu des effets de l’astrologie en tant que science divine, révélée à l’homme par Brahma.

Si vous souhaitez obtenir votre thème astral en utilisant les préceptes de l’indouisme, il faudra vous munir de votre date de naissance, de l’heure et du lieu. Les indiens portent beaucoup de bijoux avec des pierres, et sont extrêmement sensibles aux énergies véhiculées par celles-ci.

C’est pourquoi il pourra vous être demandé de porter sur vous une pierre correspondant à votre thème astral, de manière à apporter l’énergie adéquate susceptible de lever les obstacles à la divination. Au contraire de l’astrologie occidentale qui se réfère au positionnement du soleil, l’astrologie indienne repose sur les mouvements de la lune et les 12 signes astrologiques, répartis sur les 12 mois de l’année.

Par exemple, les personnes nées sous le signe du Mesha (animal associé au Bélier dans l’astrologie occidentale) ont un grand besoin d’action afin de se réaliser pleinement. Leur ambition et leur volonté de réussite sont réelles, sans aucune volonté d’écraser autrui. Homme ou femme, le Mesha dispose de traits de caractère qui font les véritables amis.

Vous souhaitez en savoir plus et confronter votre destinée aux différentes formes de spiritualités présentées ci-dessus ? N’hésitez pas à contacter dès maintenant un professionnel de l’astrologie comme Monde Voyance ©. Vous apprendrez ainsi à mieux vous connaître, tout en découvrant une nouvelle manière de vivre votre vie. Chaque zodiaque présenté ci-dessus a d’immenses forces qui vous permettront d’en savoir plus sur les énergies présentes en vous.